4^ème de couverture :  Indifférente à la haine de l'Italie entière, Lucrèce Borgia parade au carnaval de Venise. Qui pourrait inquiéter cette femme de pouvoir qui baigne dans l'adultère, l'inceste et le crime ? Elle a peur cependant, et tremble. pour un simple capitaine qu'elle cherche parmi la foule. Il se nomme Gennaro. Il est amoureux d'elle, lui qui tient les Borgia en aversion et insulte leur blason. Or Gennaro n'est autre que son fils, né de ses amours incestueuses avec son propre frère, et le jeune homme ignore tout de son passé et de ses origines. Lucrèce est un monstre, mais aussi une femme et une mère. Comment protéger son enfant, comment le soustraire à la fureur d'un mari qui le croit son amant ?

      Mon avis :   Et un deuxième drame romantique signé Hugo pour cette semaine ! Je dois dire que je n'avais pas lu grand chose de lui jusqu'à présent, mais en tout cas, je ne suis toujours pas déçue, et tant mieux ! :)

On se retrouve dans l'Italie du XVI^ème siècle, en compagnie de la malheureusement célèbre Lucrèce Borgia, empoisonneuse redoutée dans tout le pays. Elle nous peint son amour maternel pour Gennaro, fils incestueux caché et la volonté qu'elle a de recevoir le sien. Mais évidemment, tout ne se passe pas comme elle le souhaite.

Tout au long de la pièce, Lucrèce Borgia est décrite par les personnages secondaires, amis de Gennaro qui ne la connaisse que par sa réputation. Or, nous lecteurs, nous découvrons une femme au passé sombre mais qui souhaite seulement se repentir, aimer son fils et être aimée en retour. Ceci constitue un paradoxe très intéressant et qui est le fil rouge de l'œuvre.

Les personnages ne sont pas vraiment développés et explorés, hormis l'héroïne. Même celui de Gennaro n'est qu'effleuré. J'aurais aimé en savoir plus sur Maffio ou sur Gubetta par exemple qui m'ont semblé intéressants. Ceci dit, je comprend que le but de l'auteur n'était pas de peindre un tableau de personnages, chacun avec son histoire mais bien de ce concentrer sur Lucrèce Borgia et son envie de repentir.

La fin m'a beaucoup étonnée, je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi brutal mais bon, elle m'a tout de même plu.

    Description :   Le héros de ce drame romantique, Ruy Blas, déploie son intelligence et son éloquence, tant pour dénoncer et humilier une oligarchie accapareuse des biens de l'État que pour se montrer digne d'aimer la reine d'Espagne. Mais cette voix du peuple, éprise de justice, éclairée par l'amour, est prisonnière d'une livrée de valet et d'un maître attaché à perdre la réputation de la reine en lui donnant « son laquais pour amant ».

    Mon avis :  Le Bac approche et mon professeur de fraçais n'arrête pas de nous conseiller de lire au moins un drame romantique d'ici là, du coup, ayant celui-ci dans ma PàL, me voilà partie et je ne regrette absolument pas.

Entre la tragédie, le drame et la comédie, Ruy Blas m'a plu car il renferme une vérité impressionnante, Hugo est un visionnaire pour le coup. Cette histoire pourrait tout aussi bien être écrite de nos jours qu'elle ne serait pas dépassé ou décalé.

Les personnages sont géniaux, tous avec leurs rôles bien définis. Don Salluste, blessé par la reine, met en oeuvre une vengeance terrible. Il est le metteur en scène de toute la pièce, entraînant derrière lui toute une machination qui détruira plusieurs des personnages qui l'entourent. La reine s'ennuie à la cour, délaissé par son mari, ce que l'on retrouve très bien dans le texte. Elle est passionnée et ne demande qu'à être aimée. Elle est le noeud de la pièce. Ruy Blas est un grand homme dans l'habit d'un valet, comme il le dit d'ailleurs à Don Salluste. Fou amoureux de la Reine dès le début, il est la victime de son maître et de son destin. Ses doutes et ses peurs nous sont partagés et m'ont beaucoup touchés. Don César est l'élément comique de la pièce et sans le savoir, l'élément déclancheur de la perte des autres personnages. Ses interventions sont toujours bienvenues : lorsque l'ambiance devient pesante, l'homme grotesque qu'il incarne allège l'atmosphère. Enfin, l'autre élément comique est, à mon avis, le vieux Don Guritan qui, éperdument amoureux de la Reine, ne cesse de s'accrocher et à espérer, la tête pleine de souvenirs anciens.

La pièce se divise en IV actes, chacun consacré à un personnage, selon un ordre bien défini. D'abord Don Salluste, La Reine, Ruy Blas et enfin Don César. 

Cette oeuvre est tout de même signée Hugo, il est donc évident de retrouver une critique (acerbe) de la société. Elle sort de la bouche de Ruy Blas, au début de l'acte III et montre bien l'engagement politique de l'auteur.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, pas si scolaire que ça finalement et la conseille à tous ceux qui voudrait découvrir les fameux drames romantiques.

Editions : Pockett

Parution française : 2005

Nb de pages : 203

Prix : 1,50 €

    Description : Avant l'accident, Ever Boom était une adolescente comme les autres. Elle a perdu toute sa famille dans cet épisode tragique, et reçoit soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens, de voir leur aura et de connaître leur vie en les touchant. Elle se renferme alors sur elle-même et évite le contact. Les élèves du lycée la regardent comme une bizarrerie, la pointent du doigt... jusqu'au jour où elle rencontre Damen Auguste. Damen est mystérieux, plein de charme et terriblement beau. Toutes les filles du lycée se le disputent mais c'est à Ever qu'il s'intéresse. Or c'est le seul être dont elle ne peut pas découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d'où il vient. La seule chose dont Ever est sûre, c'est qu'elle est profondément et irrémédiablement amoureuse de lui.

    Mon avis :  Alors d'abord, je veux remercier l'amie qui m'a prêter ce livre, sinon je ne l'aurais certainement pas découvert.

Ever est une jeune fille abîmée par la vie suite à la disparition de sa famille. Elle vit chez sa tante, brillante avocate mais avec qui elle ne partage pas grand chose. Fille très populaire dans l'Oregon, elle devient se cache sous des sweats amples avec son ipod, sa capuche et ses deux seuls amis, en Californie. Ce changement s'explique très facilement, elle se sent coupable de la mort de sa famille, détient un don dont elle ne peut parler et voit régulièrement sa défunte soeur... Pourtant l'arrivée de Damen va lui en apprendre plus que ce qu'elle aurait pu imaginer sur elle et ce qui l'entoure.

Les personnages sont archi caricaturés, ce qui m'a vraiment dérangé tout au long de ma lecture. A commencé par les deux meilleurs amis de l'héroïne, Miles, l'homosexuel bien sympathique mais complètement gniangian et puis Haven, la gothique/emo torturée, angoissée et compagnie. Ever de son côté est l'archétype de la fille paumé, ce qui m'a paru normal vu sa situation. Par contre, je lui ai trouvé beaucoup de ressemblances avec Bella de Twilight. Quant à Damen, c'est la même chose. C'est le garçon très beau, nouveau dans le coin mais très vite populaire, qui a beaucoup de fille à ses pieds mais qui ne s'intéresse qu'à la plus perdue de toutes... Classique, mais que si l'on oublie tout les subterfuges qu'il utilise pour la séduire et en même temps, lui faire peur, entre les fleurs à signification diverses et les petites escapades en amoureux, il ne manque pas d'imagination.

Les pages se tournent vite, certainement grâce aux nombreux chapitres, tous très courts qui donnent l'impression que l'on s'approche toujours plus des réponses à nos questions et à celles des personnages. Les évènements s'enchaînent donc et ne se ressemblent pas. Et contrairement à ce à quoi l'on pourrait s'attendre, on n'entre pas dans un univers de vampires, ce qui est tout à fait génial pour une fois ! :) L'écriture n'est pas très compliquée ni très recherchée. Mais bon, ce n'est pas vraiment gênant.

J'ai passé un bon moment avec ce livre et même si quelques détails ne m'ont pas plus, je compte bien découvrir la suite !

Edition : Michel LAFON

Parution française : 2009

Nb de pages : 342 pages

Prix : 15,40 €